La matinée devait être consacrée à l’ascension du Morne, réputé pour offrir une vue spectaculaire sur le lagon.
Mais la météo en a décidé autrement. En raison des fortes pluies, toutes les randonnées sont fermées, l’accès au morne est bloqué. Les chemins sont boueux, extrêmement glissants et donc trop dangereux.

Nous en profitons alors pour longer la côte et découvrir les plages du Sud, plus sauvages et beaucoup moins fréquentées.
Petite promenade pour rejoindre une cascade.

La journée alterne entre averses et grandes éclaircies sous un soleil très chaud.

Déjeuner dans un petit restaurant de poissons tenu par des Français, puis retour à l’hôtel pour une fin d’aprem midi et soirée à jouer aux cartes.

Ce dimanche, plus clément, nous retrouvons Arveen, notre guide des cascades de Chamarel, pour une randonnée annoncée comme facile, d’environ deux heures, dans le sud de l’île.
Rendez-vous est donné à 9h30 sur la plage de Gris Gris.

Ici, pas de barrière de corail. Les vagues sont puissantes et la baignade interdite. Les pluies de la veille ont rendu les chemins très glissants.
Après avoir observé le célèbre Rocher qui pleure, nous quittons la côte pour nous enfoncer dans les terres, direction la cascade des Demoiselles. Très vite, l’aventure prend une tournure plus sportive que prévue. Traversée de rivière pieds nus, puis descente tout aussi pieds nus vers la cascade, dans une ambiance aussi folklorique que glissante.

Sur place, un groupe de Mauriciens se baigne déjà dans la cascade, imperturbable. Arveen propose alors une alternative un peu plus loin: une piscine naturelle dans la roche alimentée par les vagues de l’océan.

Après une trentaine de minutes de marche supplémentaires, nous découvrons effectivement cette piscine naturelle. L’eau est étonnamment chaude. Fred et moi décidons d’y plonger. Un vrai bonheur: se baigner, se réchauffer et surtout se débarrasser, au moins partiellement, de la boue sur nous.

L’accès se mérite. La descente comme la remontée se font de manière franchement périlleuse, à l’aide d’une corde. Depuis le début de la randonnée, nous sommes accompagnés par plusieurs chiens errants. L’île en est remplie, et ils suivent naturellement les marcheurs. Pour notre part, ils sont quatre à nous escorter fidèlement, n’hésitant pas à grimper avec nous les passages raides pour remonter depuis la plage.

Quelques averses supplémentaires viennent ponctuer la fin du parcours. Nous traversons ensuite des champs de canne à sucre pour rejoindre la route, où nous attrapons un taxi local afin de retourner à notre parking.

Bilan: trois heures de marche, entièrement couverts de boue. Notre retour à l’hôtel cinq étoiles ne passe pas inaperçu. À ce rythme-là, nous allons finir par entrer systématiquement par l’entrée de service tant nous revenons sales de chacune de nos escapades.

Direction le restaurant de la plage pour déjeuner juste avant la fin du service, mais avant celà une bonne douche et des vetements secs!
L’après-midi sera consacrée au repos et à la plage, le snorkling afin de profiter tranquillement de notre dernière après-midi sur l’île.