Île aux benitiers

12/12/2025

Au lever du jour, une pluie tombe et trouble la vue sur la baie. Cette météo risque de compromettre notre programme du matin, une sortie en mer prévue vers l’île aux Bénitiers. Mais à l’île Maurice, la météo peut changer très rapidement.

Je contacte Mickael vers 8h, on annule. Puis 3/4 plus tard on se recontacte à nouveau et c’est parti. Rdv vers 10h chez lui.

Nous quittons notre paradis perché dans les bois pour rejoindre la côte, où nous passerons nos trois prochaines nuits.

Nous retrouvons Mickael, qui ressemble davantage à un Jamaïcain qu’à un Mauricien. Dès le départ, un détail attire notre attention : la sortie en mer ne précise absolument pas la taille du bateau. Très vite, nous comprenons que l’expérience sera authentique quand nous le voyons arriver avec son moteur sur le dos, marcher dans l’eau pour rejoindre… sa barque avec un moteur de 15 chevaux!

Mais sa joie, sa bonne humeur et ses rires sont autant de signes rassurants. Nous embarquons sur des bancs en bois, dans cette petite barque simple mais efficace. Direction l’île de l’Amitié, à une allure tranquille, façon Jamaïque, comme si la journée avait commencé plus à l’herbe qu’au thé pour lui …

La pluie a disparu, le ciel devient bleu. On aperçoit au loin les nuages accrochés aux montagnes que nous avons quittées quelques heures plus tôt. L’eau est d’une transparence exceptionnelle.

Nous rejoignons lentement l’îlot que les réseaux appellent “le caillou”. Un petit rocher isolé (qui n’a rien d’exceptionnel!), perdu au milieu de l’eau claire. Il est tôt, la météo annoncée n’était pas favorable, il y a donc très peu de bateaux. Cela nous permet de profiter du lieu calmement et de faire quelques photos sans agitation.

Nous repartons ensuite le long de la côte dans des eaux peu profondes. Nous croisons une raie, puis un pêcheur de poulpes qui nous montre le fruit de sa pêche. Après environ deux heures de navigation ponctuées d’une halte baignade, nous revenons à la plage.

Pendant ce temps, Raphaël, le fils de Mickael, a préparé le barbecue. Parlons-en : inutile de chercher la marque, ce n’est pas un Weber. Il s’agit d’un évier posé sur deux tréteaux. Le concept est simple et efficace pour griller du poulet. Une salade accompagnera celui ci.

Apéritif autour du rhum. Mickael nous raconte son parcours, ses choix de vie, la maison qu’il a construite au bord de l’eau. Une vie simple, sans artifices, mais d’une authenticité rare. Une vraie vie de rasta, accompagnée bien sûr de musique reggae.

Nous le quittons après cette belle rencontre, un vrai moment partagé, avec cette impression d’avoir vécu quelque chose d’authentique et presque exclusif et surtout simple.

Nous rejoignons ensuite notre dernier logement, sur la plage du Morne.

Commentaire


Caro et philippe

J’avais pas souvenir que la météo soit si changeantes ! Mais un lagon avec peu d’eau oui!
Belle journée encore!
Bises

Sylvie et Phil

Il a une araignée sur la tête Jimmy Cliff ou un poulpe mdrrr.
Ça a du te changer en modèle de bateau...en tout cas magnifiques paysages et une eau qui fait rêver.
Bizzz à vous 4