Nous sommes arrivés ce dimanche soir à 19h30 (1h30 du matin heure française) à Bogota et ses 10 millions d'habitants, capitale de la
Colombie, située à 2700 mètres d’altitude.

Nous traversons la ville et ses immeubles de brique, ses quartiers modernes et ses parcs verdoyants pour rejoindre
notre charmant hôtel 'Artisan" situé dans un très beau quartier chic au Nord Est.

Un premier très bon choix de Laetitia gérante d'ITK Colombie qui a concoté l'ensemble de ce voyage avec l'aide de Sergio et ce bien sur après que nous ayons défini ensembles nos envies, souhaits, désirs pour ce grand et long pépiple.

Après une courte nuit, nous partons le lendemain matin avec notre chauffeur pour le parc naturel national de Chingaza situé à 2 heures de route (mi goudronée mi empierrée... bienvenue en Colombie nous dit on!), accompagnés par notre guide pour ces deux jours à Bogota, la pétillante, joyeuse et passionnée Angelica.

Ce site sacré des Muiscas est à plus de 3000 mètres d’altitude, il est composé de lacs naturels et artificiels et d’un riche écosystème.

Pour y accéder, nous passons d'abord le village de la Calera, et rejoignions à l'entrée du parc notre guide spécifiquement autorisé pour le parc naturel, le très sympatique Alonso qui va nous faire découvrir et nous donner toutes les explications pendant notre randonnée de 3h30 heures qui varie entre 3300 et 3800 mètres d’altitude.

Les panoramas sur le Paramo sont magnifiques et son écosystème est présent uniquement dans 5 pays au monde, tous en Amérique latine, la Colombie (ayant le
plus grand), l'Équateur, le Venezuela, le Pérou et le Costa Rica).

La flore et la faune endémiques sont typiques à cette altitude. La plante la plus emblématique est le frailejón.
Le parc compte également 186 espèces d'oiseaux répertoriées et une poignée de mammifères comme les cerfs, et les petits félins ou encore l’ours andin que nous n'avons pas croisé au grand damne d'Angelica qui depuis qu'elle randonne dans le parc n'a pas encore eu cette chance. (petit joke avec elle, pas de chance il était là hier! rires)

D'en haut la vue était superbe sur les lagunes de Siecha. Nous nous sommes rapprochés et avec toutes les explications d'Alonso, la randonnée a eu une saveur particulière tellement il nous transmet son amour et ses connaissances de sa région et de son parc.

Après avoir rebroussé chemin, Alonso nous a guidé à moto afin de rejoindre notre pause déjeuner. il était déjà 14h. Celui ci nous avait été réservé, dans une maison privée, pas vraiment un restaurant, où nous étions juste nous 4, avec une vue incroyable de la véranda, un déjeuner simplement excellent et plein de saveurs.

Nous sommes rentrés à l'hotel, diner à 18h30 et coucher à 20h, vol de la veille (16h au total), 6h de décallage horaire, randonnée entre 3300 et 3850 m aujourd'hui, le compte était bon! rires!

Ce mardi matin, Angelica nous emmene au marché local et typique de Paloquemao où se mélangent les Colombiens et quelques touristes (dont les propriétaires Baulois du restaurant la mare aux oiseaux, que nous rencontrons ici, incroyable!)
C’est ici que les locaux achètent fruits, légumes et fleurs. C'est juste superbe, les couleurs coté fleurs sont wouhaou!

Angelica nous avait prévenu la veille afin que nous ne prenions qu'un très frugal petit déjeuner, car elle voulait nous faire déguster pleins de spécialités dans des petites échoppes sur le marché.
On s'est régalés! quel bonheur de pouvoir découvrir avec elle toutes ces délicieuses spécialités. Nous avons passés un superbe moment.

Ensuite notre chauffeur nous conduit tous les trois jusqu’au sommet de la montagne culminant à 3360m d’altitude sur le site Cerro Guadalupe
Nous avons de la haut une magnifique vue sur presque tout Bogota. Immense.

Au retour, il nous dépose dans le charmant centre historique de la capitale, la Candelaria, nous flanons dans le vieux quartier populaire aux maisons colorées aves ses ruelles jusqu’à la place Bolivar connue sous le nom de Plaza Mayor

Nous déjeunons avec Angelica dans typique et très charmant restaurant, le "Origen Bistro" pour y goûter des saveurs locales.

Nous finissons l'après midi par la visite du Museo del oro le plus reconnu d’Amérique du Sud, avec ses 34 000 pièces d’or exposées.
Les commentaires et explications éclairées d'Angelica permettent de mieux appréhender l'histoire.

le « Street Art » de Bogota avec ses divers et variés graffitis est omniprésent. Très beau, il donne une dimension particulière à la culture, l'histoire et l'économie du pays.

Nous avons déembulé dans les rues alentours de notre quartier cette fin d'après midi, et nous remercions vivement Angelica (et Laetitia de l'avoir choisie) pour son accompagnement à la découverte de sa belle et méconnue ville de Bogota.

La police (surtout à moto) est extrêmement présente en journée dans Bogota. Des contrôles d’identité aléatoires sont très fréquents.

En deux jours, nous avons été contrôlés avec Christelle une fois sur le trottoir (dans un quartier chic) et une fois avec notre chauffeur et Angelica sur la route.
Les Colombiens connaissent par cœur leur numéro de carte d’identité car il leur ai demandé sans arrêt.
Les touristes doivent avec leur passeport sur eux tout le temps (au pire une copie). Quelque part cela rassure (uniquement les touristes)

Tout au long de ces deux jours, Angelica nous explique le système économique d’aide aux familles les plus désœuvrées par la ponction à celles les plus aisées.
Contrairement à la France, à Bogota la classification se fait par quartiers suivant le type de maisons dans son périmètre. Il existe 5 catégories. Ces aides ne sont pas calculées en fonction des ressources annuelles. (Trop de ressources non déclarées)
De la catégorie 1, quartier ou les habitations sont plus « type favelas » à la 5, maisons ou appartements de grand standing dans quartier sécurisé etc etc
Les 5 donnent beaucoup, les 4 niveaux médians ne donnent pas et ne reçoivent pas, les 3 reçoivent un petit peu, et les 2 et ensuite 1 reçoivent le plus.
Bien que ce type de classement fût à l’époque une idée d’aide sociale intelligente il a un effet néfaste aujourd’hui car il ségrégue encore plus les classes sociales. (en gros suivant où tu habites, tu es catalogué)

Bogota mérite une halte de 2 ou 3 jours lors d'un passage en Colombie, vraiment!

Demain nous prenons un vol interne pour Bucaramanga dans les andes orientales.